Chers ami·e·s du Beursschouwburg,
Ces derniers temps, les lignes droites qui traversent nos phrases ne semblent pas offrir beaucoup de place. Elles sont trop droites, trop rigides, trop chargées, trop violentes pour ce qui se passe : les sentiments débordants, la solidarité tant nécessaire, sans parler de notre besoin de nuance ou de calme.
Peut-on faire dévier ces lignes droites, se regarder de côté et penser de biais? Après tout, le passé, le présent et l'avenir ne sont-ils pas enchevêtrés dans un réseau de réalités virtuelles et matérielles ? Quelles sont ces histoires qui se répètent sans cesse dans une boucle (apparemment) infinie ?