Dans l'installation vidéo ‘A Howl from Brussels’, les mots sont des images, les images sont personnelles, et ce qui est personnel erre dans un Bruxelles queer, joyeux et confus. 'A Howl from Brussels' est adapté du poème ‘Howl’ d'Allen Ginsberg sur le New York gay des années 50, et s'est transformé en une installation kaleidoscopique de souvenirs queer situés dans le Bruxelles d'aujourd'hui.

Dans cette installation, les frangin·e·s Lander et Anthe Hermans tricotent ensemble les mots du poème et des extraits vidéo d'à peine une seconde provenant de leurs propres archives. En tissant entre eux des corps dansants, des statues, des filtres, des ami·e·s, des jeux désordonnés, la tristesse, le jour, la nuit, l'après-jour, l'après-nuit (qui a lieu après l'après-jour, bien sûr), iels évoquent les lieux, les espaces et les personnes qui peuplent leurs expériences. Heureusement, leur tactique est le rire, le découpage du temps, leur tactique est non linéaire, chaotique et trippante. Attends-toi à te perdre. « Ne t'inquiète pas, disent-iels, un membre de notre centre d'appel queer est en attente sur un deuxième écran pour te prendre par la main (mais pas ta vraie main, chéri·e, ce n'est pas de la réalité virtuelle) ». 

Pour accompagner leur installation, iels organisent une soirée de clôture (unique !) 'Anaesthesia Night', une soirée slowwwww mêlant les mots mots mots et comment les exprimer (de manière queer).

'Anaesthesia Night' comprend un set basé sur les mots d'Alex Sourbis, une performance de Clara Lissens et de courtes performances de Lilolance, Marie Van Roost et Violeta Borges Marques.

Anthe Hermans (1994, elle) est une artiste multimédia qui suit actuellement le programme de master avancé en recherche et design (ADMA) à Sint-Lucas Antwerpen.
https://www.instagram.com/anthe.hermans/

Lander Hermans (1996, il) est mathématicien, et termine actuellement un doctorat en mathématiques fondamentales.
https://www.instagram.com/lilolance/

Ce projet est soutenu par le gouvernement flamand.